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FIL: La vie est d’hommage

Redécouvrir Kerouac

jack©Justin Barisich

Par: Anny Lemire

Jean-Louis Kérouac dit Jack Kerouac est né le 12 mars 1922 à Lowell au Massachussetts, de parents Canadien français. Toute sa vie, il a été très attaché à ses racines, mais nous avons su que très tard qu’il écrivait également en français. En 2007, Gabriel Anctil, faisant alors des recherches pour le documentaire Sur Les Traces de Jack Kerouac, a découvert deux romans en français dans les archives personnelles de l’auteur, décédé en octobre 1969 à l’âge de 47 ans.

Le FIL a décidé cette année d’honorer les racines francophones de Kerouac en présentant, en collaboration avec les éditions Boréal, une mise en lecture de La Vie est d’hommage, un recueil de textes inédits.

Un piano, un tabouret et une chaise de bois, c’est tout ce qui constituait le décor pour cette représentation. Robert Lalonde faisait la lecture des mots de l’auteur dans un savoureux mélange de langues française et anglaise, la musicalité de sa voix ajoutait encore plus de poésie aux écrits du grand auteur de la Beat Génération. Les airs de be-bop de John Roney donnaient au théâtre des allures de cabaret jazz des années 1950, accompagnant à merveille le texte : une gamme touchante sur la vie, la tristesse et la joie.

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La vie est d’hommage est un récit qui doit définitivement être lu de manière orale pour saisir la subtilité du langage et la touche d’humour de Kerouac. Lalonde le rend très bien : se promenant de long en large de la scène, chantonnant les airs de piano pendant les pauses, il permet à l’auteur de revivre le temps d’une soirée. La mise en lecture était fluide mais, par moment, le son ne se rendait pas tout à fait au balcon, le ton de Lalonde n’était pas uniforme et il parlait parfois trop vite. Il était donc très difficile de comprendre certains passages.

Le recueil La vie est d’hommage est paru cette année aux éditions Boréal et est disponible en librairie. Le festival de la littérature tire à sa fin, le 2 octobre sera la dernière journée pour y participer.

Texte révisé par Gabrielle Demers