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Étienne Drapeau au Cabaret du Casino

Le showman exceptionnel fait salle comble pour la première de Fiesta

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©Maryse Phaneuf/MatTv.ca

Par: Grégory Wilson

L’esprit était bel et bien à la fête à la première de Fiesta d’Étienne Drapeau au Cabaret du Casino, samedi soir. Sous les feux des projecteurs, le grand charmeur s’est donné corps et âme à son art, offrant ainsi un moment inoubliable au public enjoué. « Jamais je n’aurais pensé vous offrir un spectacle comme celui-là, » admet-il, fébrile, entre deux chansons.

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En effet, le talentueux showman a séduit ses admirateurs dès le début, avec sa prestation de Pegate et son interprétation de Ricky Martin.

La salle était sombre et muette lorsque les feux des projecteurs se sont allumés et commençaient à dessiner des formes aux couleurs éclatantes au plafond. Quelques secondes plus tard, le son vibrant des tambours retentit et six danseurs sortirent de la cantonade et prirent place sur la scène, se déplaçant au rythme de la musique des Caraïbes. Enfin, Étienne Drapeau ressortit de la pénombre d’une plateforme plus élevée du plateau et se mit à chanter les premières notes de la chanson. Le public était déjà conquis.

L’ancien académicien de Star Académie s’était par ailleurs bien entouré pour assurer que le spectacle maintienne un niveau élevé d’énergie et d’intensité, et ce, sans entracte. Il y avait une équipe de huit musiciens, dont Francis Tétu, en tant que directeur musical, ainsi qu’une interprète invitée, Carissa Vales. Celle-ci a pris le relai comme chanteuse principale à deux reprises, démontrant ainsi tout son talent musical en interprétant Conga de Gloria Estefan et, plus tard, une combinaison de Waka Waka et Whenever, Wherever de Shakira.

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Un des moments les plus intéressants au point de vue musical était survenu juste après cette dernière performance. En revenant sur scène, Étienne Drapeau a repris les rênes avec son interprétation de Black Magic Woman de Santana. Par contre, à mi-chemin de sa prestation, il a fait une transition aussi suave qu’inattendue et s’est mis à chanter Las mujeres que amé, la version espagnole de sa chanson populaire Les femmes que j’ai aimées.

Tout au long du spectacle, le chanteur magnétique mettait tout en œuvre pour encourager les spectateurs à se joindre à la fête. Il a d’ailleurs consacré la majorité de son spectacle à l’interprétation de chansons latines extrêmement populaires pour les inciter davantage. Il y avait même une piste de danse installée au milieu de la salle pour que les membres du public puissent avoir un espace pour danser à leur tour. Lors de certains numéros, dont Macarena et Danza Kuduro, les danseurs professionnels sont même descendus de la scène pour se mêler à eux.

Indéniablement, Étienne Drapeau a accompli son objectif principal en cette soirée : de partager et de transmettre son amour pour la culture, la langue, et la danse latine à ses spectateurs et de les inclure, par le fait même, dans sa grande Fiesta.

Crédit photo : © Maryse Phaneuf/MatTv.ca

Texte révisé par : Marie-France Boisvert